- Longtemps, les entrepreneurs se sont sentis isolés face à des problèmes de santé mentale.
- En s’exprimant publiquement, les auteurs ont découvert de nombreux entrepreneurs partageant ces difficultés.
- Ce sujet reste tabou malgré la souffrance réelle et la culture entrepreneuriale célébrant la résilience.
- Selon une étude de l’Université de Californie à Berkeley : 72 % des entrepreneurs ont déclaré avoir des problèmes de santé mentale, contre 48 % dans la population générale.
- L’image mythifiée de l’entrepreneur comme superhéros est trompeuse : il est souvent vulnérable et confronté à une pression énorme de devoir paraître fort.
- Les entrepreneurs sont plus exposés à la dépression, TDAH, dépendances, troubles bipolaires, hospitalisations psychiatriques, pensées suicidaires que la population générale.
Expérience | % Entrepreneurs touchés | % Population générale | Source |
---|---|---|---|
Dépression | 30% | 15% | American Psychological Association |
TDAH | 29% | 4,4% | NIMH |
Dépendances | 12% | 4% | Substance Abuse and Mental Health |
Troubles bipolaires | 11% | 4,4% | NIMH |
Hospitalisation psychiatrique | 2 fois plus probable | Univ. California San Francisco | |
Pensées suicidaires | 2 fois plus probable | Univ. California San Francisco |
- Sondage BDC (2023) auprès de 1500 PME : 45 % des entrepreneurs déclarent des problèmes de santé mentale (hausse de 7 % en un an).
- 66 % des propriétaires de PME au bord de l’épuisement professionnel (Fédération canadienne de l’entreprise indépendante).
- La pandémie, le contexte économique, la pénurie de main-d’œuvre accentuent cette détérioration.
- La moitié des entrepreneurs de moins de 45 ans ont demandé ou souhaitent demander de l’aide psychologique, signe d’une diminution du tabou chez les jeunes.
- Présente depuis 20 ans dans le milieu entrepreneurial ; souligne la fatigue mentale comme précurseur de troubles.
- La neurodiversité (TDAH, bipolarité, autisme) est fréquente (environ 15 % des entrepreneurs) et peut être un atout.
- Beaucoup d’entrepreneurs ont suivi des parcours scolaires atypiques, échappant aux normes traditionnelles.
- La santé mentale est le premier capital immatériel de la PME : quand elle décline, l'entreprise aussi.
- Le stress positif est moteur (quand l’entrepreneur contrôle sa pression), mais l'accumulation de stress externes est toxique.
- La pandémie et les récents taux d’intérêt aggravent l’anxiété de « tout perdre » qui mène à l'épuisement, burn-out, dépression.
- Essence du problème : identification de l’entrepreneur à son entreprise, engendrant un risque accru pour sa santé mentale.
- Encourager les entrepreneurs à se définir au-delà de leur entreprise (famille, amis, hobbies).
- Ce désengagement partiel permet de retrouver équilibre mental et endurance durable.
- Plus l’entreprise est petite, plus l’entrepreneur souffre de problèmes psychologiques.
- Les PME naissantes ou à faible chiffre d’affaires présentent un taux élevé de symptômes dépressifs.
- Collaboration entre plusieurs jeunes entrepreneurs pour se soutenir.
- Montée du leadership conscient, du pouvoir de la vulnérabilité, de la durabilité et diversité dans l’écosystème entrepreneurial.
- La santé mentale des entrepreneurs est une problématique grave et croissante.
- Le tabou persiste malgré la vulnérabilité générale et les statistiques préoccupantes.
- Reconnaître la fatigue mentale, dissocier identité et entreprise, et favoriser équilibre personnel sont des clés pour améliorer la situation.
- Un soutien accru et un changement culturel sont nécessaires pour un écosystème entrepreneurial sain et durable.